Depuis la création du bouton « Like » en 2009, beaucoup se demandaient comment ne pas « liker » un événement triste ou embêtant : enterrement, belle-mère à la maison, coupe de cheveux ratée et j’en passe ! 7 ans après, Mark Zuckerber a enfin eu la réponse : les réactions !

Publication de Mark Zuckerberg / source : www.socialmediatoday.com
Triste, énervé, impressionné, mort de rire ou les boutons « J’adore » et « J’aime » : voilà ce sur quoi a travaillé toute une équipe de la Silicon Valley. Pauvre d’eux.
Mais ces réactions sont le fruit d’une stratégie de marketing réfléchie. Si Mark Zuckerberg a annoncé l’arrivée des réactions comme un meilleur moyen de nous « exprimer », il a omis le fait qu’ils sont avant tout là pour alimenter les bases de données de Facebook. Ceci concerne 1,59 milliards d’utilisateurs actifs par mois.
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Si ces drôles de réactions nous permettront certes de mieux nous exprimer, celles-ci feront avant tout le bonheur des marchands de données, à savoir les entreprises et Facebook !
Cyril Garrech-Casanova
Étudiant à Sciences Po Paris, diplômé du CELSA-Sorbonne et de l'Institut Mines-Télécom Business School.
(Promis, j'arrête bientôt les études)
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